La majorité des institutions financières proposent une assurance de prêt qui couvre l’emprunteur jusqu’à ses 75 ans. Cela vous permet de contracter des prêts jusqu’à 55 ans ceci pour une durée maximum de 20 ans. Dans le cadre de la délégation d’assurance, la couverture peut parfois être étendue jusqu’à 90 ans.
Vos revenus sont le premier critère de la banque !
Une banque qui examine votre dossier, se focalisera tout d’abord sur vos revenus et leur évolution dans le temps. C’est ainsi qu’elle évalue les risques dans le cadre d’un prêt.
Plus le risque est élevé, plus le taux d’intérêt qu’une banque demandera pour couvrir ce risque sera élevé. Elles peuvent également exiger une protection renforcée pour votre assurance décès et invalidité.
Le prêteur se renseignera d’abord sur votre salaire. Sont-ils constants ? Sont-ils susceptibles d’augmenter dans un avenir proche ? Quels sont les risques de perte de revenus dans les années à venir ?
Pour bien comprendre, il ne suffit pas de considérer les circonstances actuelles. Vous devez examiner votre potentiel sur une période de temps donnée. Cela dépend fortement de l’âge que vous avez lorsque vous demandez le prêt immobilier, ainsi que de votre âge à la fin de la période de remboursement. Notez qu’en raison des coûts relatifs à l’achat d’un terrain et la construction d’une maison, les prêts immobiliers sont remboursés sur une période de 20 ans dans la majorité des cas.
Aucune restriction d’âge pour emprunter !
D’un point de vue purement théorique les banques peuvent vous prêter l’argent dont vous avez besoin, que vous ayez 20, 60 ou 80 ans. La seule règle à respecter est de limiter les prêts aux personnes majeures. Toutefois dans la pratique, l’âge reste un obstacle à l’obtention d’un prêt immobilier.
Pour les jeunes de moins de 30 ans, il peut être difficile d’obtenir un crédit, sans qu’un apport personnel soit demandé, car leur position professionnelle reste incertaine. Le processus d’obtention d’un prêt immobilier peut donc être un peu difficile.
Les personnes plus âgées avec des revenus fixes peuvent plus facilement persuader les banques, mais la durée du prêt sera invariablement plus courte.
Les coûts supplémentaires liés à l’assurance décès-invalidité
Le risque de contracter une maladie grave et donc le risque d’une baisse de revenus est plus élevé au-delà de 50 ans. Ainsi, lors d’une demande crédit immobilier, le coût de l’assurance emprunteur est plus élevé pour les personnes d’un certain âge que pour les jeunes. 0,15 % à 0,30 % du montant total du prêt pour un jeune emprunteur et 0,50 % à 0,60 % après 60 ans. Après 70 ans, il n’est pas rare que l’assurance décès ou invalidité s’élève à plus de 1,20 % !
Le coût plus élevé du crédit pour les seniors est principalement dû à ces assurances car la probabilité de décéder avant la fin de la période de remboursement du prêt est plus grande. En outre, plus l’emprunteur est âgé, plus la banque doit prendre de risques, et l’assurance a été conçue pour se prémunir contre ces risques.
Plus on vieillit (surtout après 50 ans), plus il devient difficile d’obtenir un prêt à long terme, sur 20 ou 30 ans par exemple. Il est donc essentiel de réfléchir à d’autres options pour soutenir votre demande de crédit. Vous pouvez soit diminuer le montant que vous êtes en mesure d’emprunter, soit opter pour des aménagements plus complexes.
Des garanties supplémentaires
- Un apport personnel important : Les jeunes travailleurs sont souvent incapables de faire des économies suffisantes et donc d’avoir un apport personnel conséquent ; en revanche, les personnes plus âgées peuvent disposer d’économies substantielles qui pourraient être utilisées pour financer un investissement dans l’immobilier.
- Une hypothèque : Si vous êtes propriétaire d’une maison et que vous cherchez à acheter une seconde propriété, vous pouvez mettre votre résidence principale en garantie du prêt.
- Prêt viager hypothécaire : Dans le cadre d’un viager, vous bénéficiez d’une rente ou d’un capital qui vous permet d’acquérir le bien. Si vous décédez, le prêteur devient propriétaire du bien. Le prêteur revend alors le bien et récupère le capital ainsi que les intérêts, puis transfère le reste à vos héritiers.